Concha Buika, tête d’affiche du festival Toulouse l’Espagnole

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Le 29 juin prochain, le Quai de l’Exil des Républicains Espagnols accueillera la 5e édition du festival Toulouse l’Espagnole consacrée aux grandes voix féminines ibériques. La Ville Rose rendra hommage à son hispanité et aux Espagnols de Midi-Pyrénées dans une ambiance festive et caliente.

 

« Il faut dire que les Espagnols se sont très bien intégrés à la vie toulousaine. C’est une ville qui nous plaisait. Vivante, tranquille, et proche de l’Espagne. C’est pour ça qu’on l’a choisi », explique Miguel Vinuesa, le directeur de la Casa Espana.

Sous la direction du compositeur et metteur en scène toulousain Vicente Pradal, Toulouse sera le théâtre de la 5e édition du festival Toulouse l’Espagnole. « Un événement gratuit, ouvert à tous, populaire et festif » souligne le directeur artistique. « La manifestation a désormais pris sa place dans le cœur des Toulousains toutes origines confondues. Pour preuve, le concert du célèbre guitariste gitan Tomatito a attiré six mille spectateurs lors de l’édition précédente », précise t-il.

 

« L’Espagne respire à Toulouse »

Dès 20 heures, un grand bal sévillan, animé par Las Corraleras de Lebrija, réjouira les adeptes des rythmes et sonorités espagnoles. Leur énergie, ainsi que leurs danses rurales qui racontent des histoires quotidiennes savoureuses, font un tabac. Ces trois artistes, parfois comparées aux vétérans de la musique cubaine version féminine, rempliront l’arène toulousaine « par leur fougue et leur talent », révèle Vincente Pradal. Comme chaque année, des centaines d’enfants des écoles de danse toulousaines danseront la sevillana.

À 22 heures, la révélation toulousaine Paloma Pradal interprétera un répertoire de chansons populaires espagnoles arrangées par le saxophoniste de jazz Jean Marc Padovani qui l’accompagnera en compagnie des musiciens de l’orchestre de chambre de Toulouse.

Clou du spectacle à 23h où la tête d’affiche de la soirée, Concha Buika, montera sur scène pour enrober le Quai de l’exil de sa voix suave et énergique. Elue une des 50 plus grandes voix du monde, la majorquaine d’origine guinéenne,  « donnera de la couleur et de la joie aux spectateurs », commente la présidente de l’institut Cervantes à Toulouse.

Lancé par la mairie de Toulouse pour rendre hommage à la communauté ibérique de la Ville rose, l’évènement franco-espagnol s’inscrit aussi dans « une démarche fédératrice et politique d’échanges et d’accords de coopération entre nos deux pays », conclut Michel Pech, conseiller délégué à la mémoire des combattants.

 

Article d’alexandre Blenzar