Il y a un an, la batellerie nous présentait ses vœux…

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Il y a un an, Christian Moutous, Président de la coordination Umih-batellerie, nous présentait ses ambitions pour améliorer la batellerie toulousaine. Le point, un an après, sur les progrès réalisés.


L’année dernière, Christian Moutous nous avait exposé les défis que la batellerie avait à relever. Parmi eux, aménager des points d’amarrages sécurisés, des points d’évacuation des déchets et d’approvisionnement en eau. Il souhaitait également un nettoyage plus efficace du Canal du midi. Le bateau qui s’en chargeait était apparemment souvent en panne.

En somme, faire en sorte que l’économie générée par les voies fluviales de Toulouse soit « une économie propre », pour reprendre ses mots.


En un an, quelles ont été les avancées en la matière ?

Ce matin, le « Gouel’Net » fait sa première démonstration en public. C’est un bateau nettoyeur et éco-collecteur de déchets qui a été mis au point par la Compagnie d’Exploitation des Ports (CEP), filiale du groupe Véolia environnement. Christian Moutous nous explique que ce bateau « high tech » rassemble toutes les dernières technologies, que ce soit pour le système de pilotage ou pour les matériaux utilisés. De plus « il est parfaitement adapté à l’étroitesse du canal ». Maintenant, reste à trouver un acquéreur pour qu’il soit mis en service.

En ce qui concerne l’approvisionnement en eau et l’évacuation des eaux usées, des efforts restent à fournir. Il faut lancer des appels d’offre et attirer les investissements. Le traitement des eaux « se fera surement par le privé » nous annonce Christian Moutous.


Par contre, en ce qui concerne la sécurité sur les bateaux, des progrès sont en perspectives, puisqu’une formation commence à la fin de la semaine pour les exploitants de péniches hôtel, bateaux de petites tailles, bateau de croisière… Un membre de l’équipage doit détenir « l’attestation spéciale passager ». Le but de cette formation de deux jours est d’apprendre aux candidats les gestes élémentaires pour assurer la sécurité des passagers, et à manier les équipements de sécurité.

Pour Chritian Moutous, toutes ces avancées « sont signe de dynamisme, et vont remettre en valeur l’économie de notre canal ».

 

Coralie Bombail