Il y a un an, se tenait le premier conseil des jeunes …

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Il y a un an, le premier Conseil des jeunes se tenait à Toulouse. Cette instance créée sous l’impulsion d’Anne Crayssac, adjointe au maire à la jeunesse, voulait donner la parole à la jeunesse toulousaine. Bilan, un an après, de l’impact de ce Conseil.


Le premier Conseil des jeunes faisait sa première, l’année dernière. La ville de Toulouse, sous l’impulsion d’Anne Crayssac, a mis en place ce Conseil pour permettre aux jeunes, de participer à la politique jeunesse de la ville. Cinq commissions, (Vivre à Toulouse, formation/emploi, lutte contre les discriminations, culture/sports/loisirs et internationale) et trois collèges le composent, pour aborder tous les sujets de société importants pour les jeunes.

 

Un an après sa création, quel bilan pouvons nous faire sur le rôle de ce Conseil ?Anne Crayssac a accepté de faire le point avec nous.

Les cinq commissions se sont déjà réunies chacune à cinq reprises. Mais « la mise en place a pris du temps, et le Conseil a vraiment commencé son activité qu’au printemps », nous explique Anne Crayssac. « Les jeunes ont montré beaucoup d’intérêts et d’implication » se réjouit-elle.

Ils ont été consultés à plusieurs reprises. Sur le passeport culture, par exemple, qui facilite l’accès à la culture, pour les concerts de musique classique ou les musées, les jeunes ont demandé « des formes de culture plus actuelles ».

Pour les élus, l’avis des jeunes « est très important » assure l’adjointe au maire, « on va travailler sur leurs propositions pour adapter le passeport à la leur demande ».

 

Outre leur rôle consultatif, les commissions travaillent également sur des projets. La commission « Vivre à Toulouse » travaille avec le CRIJ (Centre régional d’information jeunesse) pour améliorer l’accès à l’information des jeunes, sur le logement, les inscriptions à l’université, ou les jobs d’été entre autres.

Autre projet de grande ampleur qui « vient d’émerger »: monter un forum de jeunes pour porter sur la place publique les activités culturelles des associations: orchestres, spectacles de danse… « Les jeunes ont besoin d’avoir une place dans la cité » affirme Anne Creyssac.

Mais ce projet « est long et complexe à mettre en œuvre ». C’est la raison pour laquelle ce Conseil qui ne devait durer que deux ans, va peut être être prolongé d’un an.

Rien n’est décidé pour l’instant, mais en tout cas, pour Anne Creyssac, c’est « une première année très positive ».

Coralie Bombail