Rock My Geek Music Festival : 4 heures de show autour de la musique « geek »

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Le vendredi 22 novembre prochain, la première édition du Rock My Geek Music Festival est organisée à la salle Ernest Renan de Toulouse. Rencontre avec Nicolas Chaccour, membre du groupe Neko Light Orchestra, passionné de musique « geek » et créateur du festival.

 

Toulouse Infos : Comment vous est venue l’idée du festival ?

Nicolas Chaccour : Il y a deux raisons qui nous ont poussés à créer ce festival. La première est notre passion pour la musique dite « geek » et le manque d’événements dédiés uniquement à ça. Notre groupe, le Neko Light Orchestra, et les autres groupes locaux n’ont que très peu d’événements où se produire dans la ville rose. C’est ce qui nous a poussé à lancer cette idée qui maturait déjà depuis plusieurs années. L’autre raison vient de l’invitation d’un groupe japonais, qui est en tournée mondiale, à faire un événement en commun. Loverin Tamburin est un groupe crée en 1997 et qui a déjà fait des passages sur Toulouse et possède un public. Nous nous sommes dit que c’était l’occasion de lancer ce projet.

T.I : En France, ce genre d’événement est en pleine explosion, mais il est souvent difficile de trouver les bons interlocuteurs au niveau des administrations, comment c’est déroulée l’organisation ?

N.C : Nous n’avons pas eu de gros problèmes, nous avons eu la chance de rencontrer une personne qui croyait en notre projet et qui nous a accompagnés durant toute la mise en place de l’événement. Il nous a aidés à trouver une salle qui peut accueillir entre 500 et 600 personnes, proche d’une station de métro, c’est une aubaine pour une première. Après, il est vrai que Toulouse est en pleine expansion dans ce domaine, il suffit de voir le nombre de boutiques « geek », le nombre de librairies proposant des mangas ou encore le nombre d’événements sur le sujet. Les gens sont de plus en plus décomplexés là-dessus et je pense que ça ne va qu’augmenter avec le temps.

T.I : Quel est le programme de cette première édition ?

N.C : Nous proposerons au public quatre heures de show, avec bien sûr le Neko Light Orchestra et Loverin Tamburin, mais pas que. Pour ce qui est de notre passage, nous tenons à préciser que nous allons offrir durant cette soirée une avant première d’un show dédié à Miazaki. Nous aurons différentes animations durant le show, et aussi un concert du groupe Goldarock. Ils font des reprises de génériques de séries qui ont bercé nos enfances avec des jeux de mise en scène, le tout version rock. Quoi de mieux pour chauffer une salle que le générique de Tom Sawyer version rock avec des musiciens déguisés en jeunes enfants du Missouri ? Après, nous aurons différentes animations et différents guests que nous tenterons de faire venir pour animer la soirée. À noter au passage que toute personne qui vient en cosplay aura une bière gratuite. Nous voulons vraiment que cette soirée soit « fun » et décontractée. Le but étant de s’amuser sans se prendre au sérieux.

T.I : À vous entendre, vous avez déjà quelques idées pour le prochain Rock My Geek Festival.

N.C : Tout à fait, nous ne comptons pas faire un « one shot », donc nous organisons déjà le prochain. Nous voulons vraiment mettre en avant les musiciens de cet univers et montrer qu’il y a une vie de ce côté. Trop souvent lors des festivals, les groupes français de musique sont rares. Nous avons quand même eu la chance d’être l’un des rares à jouer à la Japan expo et nous avons eu un vrai succès au Toulouse Game Show, mais un événement dédié à la musique n’existe pas.

Nous espérons ainsi, si la première année marche bien, faire encore plus fort l’année prochaine. Nous pensons à faire venir les stars musicales de You Tube, et faire un partenariat avec ce dernier pour rediffuser l’événement en direct. Nous voulons vraiment mettre en avant le compositeur et sa musique. Sur ce point, nous avons la chance d’avoir comme parrain Christophe Heral, compositeur des musiques de Rayman, qui nous rejoint dans cette vision du festival. Avec le temps nous espérons devenir un événement national qui saura donner la part belle aux musiciens.

 

Propos recueillis par François Nys