George Pau-Langevin, grâce à l’école « il n’y a pas de déterminisme absolu »

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La ministre déléguée à la réussite éducative George Pau-Langevin était en déplacement ce mardi dans l’académie de Toulouse. Elle a souhaité rendre visite au collège Bellefontaine pour faire état de son implication dans le dispositif d’« école ouverte ».

 

Mis en place il y a plus de 20 ans, l’« école ouverte » a pour objectif de proposer, à des élèves de collèges et de lycées situés en « Zone Urbaine Sensible » (ZUS), des activités et travaux éducatifs en dehors du temps scolaire. Le collège Bellefontaine de Toulouse fait partie de ce dispositif grâce à l’aide et le volontariat de nombreux professeurs et membres de l’équipe éducative. Ouvert tout l’été, l’établissement accueille chaque jours 90 jeunes qui « ont besoin de loisirs. Et il est remarquable de faire cela tout l’été pour eux » atteste George Pau-Langevin.

Pour de nombreux élèves c’est avant tout l’occasion de pouvoir « faire des sorties que l’on peut pas faire avec nos familles, donc on les fait avec le centre » affirme Ridwan, un jeune collégien. Ainsi les enfants peuvent pratiquer ping-pong, futsal, bowling, vélo, water polo ou encore rafting et canyoning. Le principal du collège Denis Demersseman et son équipe ont également souhaité mettre en place des animations plus « techniques » comme la rédaction de CV, des points infos sur divers métiers ou bien encore des simulateurs de conduite sur deux roues pour les passages d’ASSR ou de BSR.

 

« C’est un exemple de ce que l’on doit faire pour lutter contre les déterminismes sociaux »

Si c’est l’académie de Toulouse qui a été choisie pour ce déplacement, ce n’est pas par hasard. En effet, le collège Bellefontaine est un des seuls de France à rester ouvert tout l’été. Par sa présence, la ministre déléguée désire montrer son « souhait que tout les enfants aient conscience que l’école s’intéresse à eux et veut qu’ils réussissent ». De plus se trouvant en plein cœur d’une ZUS, il était nécessaire pour le ministère de montrer que « la république met en place des moyens pour que les enfants arrivent au maximum de leurs capacités et de leurs volontés malgré leurs conditions sociales ».

George Pau-Langevin a donc salué le travail des équipes et apprécié la réussite de ce dispositif. Trouvant « gratifiant de voir des gens aussi motivés et enthousiastes » elle affirme que « dans notre pays, il n’y a pas de déterminisme absolu » et que « quand on prend le problème à bras le corps, on peut y arriver, on peut réussir ».

 

Marie Leconte