Au-delà du handicap

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Parce qu’il n’y a pas de raison que les personnes handicapées ne puissent pas s’amuser comme les autres, l’handi-danse est née il y a quelques années. A Toulouse, l’association Fauval Danse a décidé de faire connaître cette discipline.

 

Fini le temps où les personnes en situation de handicap ne pouvaient regarder les John Travolta et compagnie qu’en se disant « j’aimerais aussi pouvoir danser ». Attention, on ne parle pas là de crème miracle ou de tout autre chose farfelue. Le but de l’handi-danse, c’est avant tout de permettre à quiconque de pouvoir s’exprimer sur une piste de danse.

Bien sûr, certains à  l’esprit étriqué me dirons « comment danser en fauteuil » ? Je vous confie alors quelle a été ma surprise samedi dernier lorsque j’ai vu justement une démonstration. Car, et c’est là toute la richesse de cette discipline, l’handi-danse s’adapte à tout. Au style de danse d’une part, mais aussi à tous les handicaps. Vous verrez ainsi un duo de danseurs en fauteuil roulant ; un en fauteuil et l’autre valide et bien d’autres possibilités.

Mais ce n’est pas pour autant que l’handi-danse en France doit se croire arriver. En effet, en France, nous avons un certain retard dans la discipline. Au dire des pratiquants, il serait surement bien dans le futur de penser à développer des fauteuils roulants mieux adaptés comme on pu le faire d’autres sports adaptés.

Et qui sait, peut-être paraitra-t’il normal un jour de mélanger en boite de nuit personnes valides et handicapées sur les pistes de danse. En attendant, sachez désormais que la danse et le handicap ne sont pas incompatibles, loin de là. En espérant que la France sera un jour bien représentée auxMondiaux de danse en fauteuil…

 

Fabien Pomiès