Le répit de la trêve hivernale

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Image d’Illustration. Photo / CTDRDepuis le 1ier novembre, c’est le retour de la trêve hivernale des expulsions.

 

Qu’est ce que ca veut dire ? Et bien jusqu’au 16 mars, toutes les expulsions locatives sont désormais interdites.

Pour beaucoup de familles en difficulté, c’est l’occasion de bénéficier d’un répit de quelques mois, et de ne pas se retrouver à la rue, à affronter des températures glaciales. En ces temps de crise économique, les difficultés sont d’autant plus importantes.

Chaque année, à l’annonce de la trêve, c’est aussi l’occasion de prendre conscience du nombre d’expulsions réalisées par an. A titre d’exemple, les expulsions effectives avec la force publique ont augmenté de 150% en dix ans.

Mais si la trêve hivernale permet aux locataires de ne pas se faire expulser, qu’en est il des sans logement ?

Dans la région, ce sont 48 places d’hébergement et 30 places d’hébergements de nuit qui sont promises par la préfecture.

L’association de droit au logement, la DAL trouve en cette période l’occasion de renforcer son engagement envers les plus nécessiteux, pour qui trouver un logement en hiver devient vital.

Pour beaucoup, la trêve ne suffit pas, et la question des logements inoccupés est de plus en plus posée à Toulouse.

Plusieurs familles, soutenues par le DAL, ont pu être relogées au début du mois dernier, en occupant un immeuble vide au centre ville.

L’hiver arrive, et malgré la trêve hivernale, le problème des sans domicile ne se règle pas. Un problème sans fin ?

 

Alexandra Krstic