Toulouse: un nouvel espoir contre le cancer du sein

335

Affiche contre le cancer du sein. Photo / CTDRAprès dix à quinze ans de travail, les recherches de l’INSERM- Toulouse ont révélé d’importantes évolutions pour la lutte contre le cancer du sein.

 

Tout réside dans le mécanisme d’une molécule proche du Tamoxifène, (le premier traitement contre le cancer du sein) appelé le PBPE.

De nombreuses études avaient déjà prouvé que la phase d’allaitement protégeait du cancer du sein, c’est là le principe. Comme le Tamoxifène, il stimule le processus de lactation, et de manière naturelle, provoquerait la destruction des cellules cancéreuses. Mais son étude permet de comprendre les phénomènes de résistance au traitement.

A terme, Marc Poirot, directeur de recherche à l’INSERM-Toulouse, espère que cette découverte permettra de « développer de nouvelles molécules, pour arriver à des médicaments de seconde génération qui auront des propriétés améliorées par rapport au Tamoxifène[…] mais le chemin est encore long, entre les différents tests et les essais clinique, il faut compter cinq à dix ans pour pouvoir mettre un médicament sur le marché »

Mais les résultats de ces recherches ne s’arrêtent pas là. Les découvertes vont permettre aux chercheurs de mieux comprendre certains effets du traitement : « On met en évidence le fait que la vitamine E, qui est un puissant antioxydant, peut contrarier le traitement en inhibant les effets de ses molécules. Cette découverte est très important notamment aux Etats-Unis où son utilisation est très répandue ».

Le cancer du sein est le cancer le plus répandu chez les femmes, d’où l’importance de ces  découvertes, qui, à terme pourraient bien permettre d’améliorer la qualité des traitements.

Alexandra Krstic