Brigitte Barèges opte pour une politique offensive

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Brigitte Barèges, députée maire de Montauban et chef de file UMP aux élections régionales Midi Pyrénées. Photo / CBBLes régionales approchent à grands pas et les différents « prétendants » aux élections n’ont pas l’intention de se faire de cadeaux. Pour exemple, un seul nom: Brigitte Barèges

 

La député maire de Montauban et chef de file UMP aux élections régionales Midi Pyrénées multiplie les mots doux en faveur de son concurrent Martin Malvy. L’actuel Président du Conseil régional et candidat à sa propre succession est son principal concurrent dans la course au titre.

Quand il s’agit par exemple de parler des lycées, la député maire ne mâche pas ses mots, et dénonce la politique de Malvy en pointant du doigt le cas du Lycée Galiéni.

Rappel des faits, détruit par la catastrophe AZF en 2001, le bâtiment a été reconstruit plus de 7 ans après. Malgré une « construction de prestige », Brigitte Barèges accuse le président du conseil régional de faire de la « politique spectacle » , d’adopter une politique éducative « Bling Bling », et de vouloir « faire plaisir à ses amis ».

Au sujet de l’entreprise Molex, la candidate a aussi son mot à dire et déclare trouver « regrettable que la Région ne fasse aucun proposition concrète de ré industrialisation alors qu’il s’agit d’une de ses compétences… »  et de conclure «  Il serait temps que les lamentations laissent enfin le champ à l’action ».

Et n’essayez pas de l’empêcher de s’exprimer. Car là aussi, elle saura réagir. Après avoir lancé une campagne d’affichage en Midi Pyrénées qui portait pour message « Mon défi, c’est vous! Osons Midi Pyrénées », les maires socialistes Jean Raymond Lepinay (Saint Gaudens) et Louis Ferré (Bagnière de Luchon) ont décidé d’exiger de l’annonceur leur retrait sur leur commune. La réaction de la député maire ne s’est pas fait attendre, dans un communiqué de presse très bref dénonçant une forme de « sectarisme et un procédé anti démocratique ».

Le langage politique bat son plein à la veille des élections régionales de mars 2010 . Les politiciens nous font vivre le feuilleton de leur campagne, entre guerre et soutiens, entre accords et mésententes. La guerre des mots est lancée, un feuilleton qui promet de prospérer quelques mois encore.

Alexandra Krstic