L’immobilier ne voit pas la vie en rose

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Au niveau des ventes, l’année 2010 bat des records. Photo / CTI archivesL’Observer de l’immobilier toulousain présentait hier à la presse, le bilan 2010 du marché des logements neufs à Toulouse. Le point sur l’évolution des prix dans la ville rose.


La tendance nationale est à la hausse. Les prix de vente de l’immobilier neuf, ont augmenté en France de 6,5% en 2010. Une progression nettement plus faible en province (3,9%) qu’en Ile de France (9,8%). Et Toulouse n’échappe pas à la tendance générale. Par rapport à 2009, le pris moyen au m2 a augmenté de 7,7%  pour atteindre la somme de 3210 euros, en 2010.

Alexandra François Cuxac, Présidente de l’Observer, résume simplement la situation, « une offre commerciale très faible, et des prix en progression ».

Pour équilibrer les prix, « on joue sur les surfaces » nous explique t-elle. Le studio, par exemple est passé d’une surface moyenne habitable de 31 m2 en 2009, à 29 m2 en 2010.

D’ailleurs, les logements toulousains, de deux, trois et quatre pièces, sont plus petits que la moyenne nationale.

 

Au niveau des ventes, l’année 2010 bat des records, avec 6720 logements réservés, soit une hausse de 21,5% . Des chiffres qui s’expliquent surtout par l’explosion des ventes en TVA 5,5%, qui ont augmenté de 67,8% par rapport à 2009.

En revanche l’offre commerciale reste faible avec 2250 logements seulement, qui représentent environ quatre mois de stock. Conséquence, le rythme de vente est très rapide.

Autant de facteurs qui expliquent la hausse des prix sur Toulouse.

 

Pourtant, la ville n’a pas une si mauvaise position dans le classement national des agglomérations les plus chères. A la neuvième place, loin derrière Nantes et Bordeaux, les toulousains  ne sont pas si mal logés.

 

Coralie Bombail