La veine aéronautique de Toulouse : bilan positif pour ATR et Airbus

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Le secteur aéronautique se porte bien à Toulouse. Photo / Crédit Airbus SASLe secteur aéronautique se porte bien à Toulouse. Au bilan de 2009, le géant Airbus est leader devant Boeing et le constructeur ATR a vendu son 1000ème avion.

 

Lors de sa conférence annuelle pour dresser le bilan économique de l’année précédente, le constructeur ATR basé à Toulouse a rempli ses objectifs. La chaîne d’assemblage a ainsi livré 54 avions en 2009, avec un chiffre d’affaire d’1,4 milliards de dollars, soit un gain de 7% en un an. Le constructeurs de turbopropulseurs a ainsi enregistré 40 commandes fermes et 17 en option, ce qui porte aujourd’hui les commandes au nombre de 136. Après avoir passé le cap du 1000ème avion, cela représente pour ATR, codétenu par EADS et l’italien Finmeccanica, deux ans de travail prospère. Leur succès est en partie dû à la conception même de leurs avions, qui séduisent car ils consomment 40% de carburant en moins que les jets. L’entreprise respecte la norme mondiale de l’environnement grâce à sa certification ISO 14001.

Si ATR s’impose comme leader mondial sur le marché des turbopropulseurs de 50 à 74 sièges, Airbus est lui aussi leader mondial devant Boeing, pour les livraisons comme pour les commandes.

En effet, malgré les retards du programme européen A400M qui pourrait créer des difficultés, l’année 2009 aura encore été de bonne augure pour le géant d’Airbus. Alors que le transport aéeien est en pleine crise en 2009, cela n’a guère affecté l’entreprise, les compagnies ayant toujours besoin d’appareils neufs, notamment pour renouveler leur flotte, souvent trop gourmande en carburant. Airbus a donc livré 498 avions en 2009, pour un chiffre d’affaire de 51 milliards de dollars, avec 310 commandes brutes dont 271 nettes. Elle dépasse ainsi son rival américain Boeing avec ses 142 commandes nettes et 481 livraisons. Hier, avec le superjumbo livré à Emirates, la compagnie de Dubaï, Airbus a fêté la livraison de son 6000ème avion sorti de ses chaînes d’assemblage en 40 ans(source Airbus).

Historiquement, Toulouse continue d’être un pôle aéronautique d’excellence, où des défis économiques de taille sont relevés, et ce, malgré la crise économique.

Anaïs Wahl