La Région promeut des labels en grande forme

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De droite à gauche, Jean louis Cazaubon, president de l’ircalim; Christian bonnal, producteur d’un boeuf aubraque label rouge et Jacques Poux, directeur à l’ircalim. Photo / CTDRLes produits protégés en Midi-Pyrénées sont en constante progression. Leur bonne santé encourage la région à faire leur promotion, pour défendre « le talent des agriculteurs ».


L’institut régional de la qualité agro-alimentaire de Midi-Pyrénées (Irqualim) le confirme: les produits labellisés de la région ont le vent en poupe. Dans cette période de crise, les Signes d’Identification de la Qualité et de l’Origine (SIQO) sont toujours très demandés par les consommateurs. Les résultats de l’étude sont formels ces SIQO « ont une incidence bénéfique sur l’ensemble des bassins de production comme sur les exploitations ».

5 denrées régionales différentes, parmi les 120 que compte Midi-Pyrénées, ont été soumises à l’étude: l’Agneau fermier du Quercy, l’Ail rose de Lautrec et le Haricot tarbais tous IGP/Label Rouge, le Bœuf fermier Aubrac Label Rouge et le Rocamadour AOC/AOP. Meilleur référencement, meilleures ventes, générateurs d’emplois, impossibles à délocaliser, les SIQO « s’inscrivent dans le nouveau modèle agricole européen et sont déjà en phase avec la future PAC (Politique Agricole Commune) » assure Jean-Louis Cazaubon. Le président de l’Irqualim entend bien défendre ses positions auprès de la Commission Européenne « qui a tendance à tirer les critères de qualité vers le bas ».

Vincent Labarthe, vice président de la région était aussi présent lors de la conférence de presse pour renouveler les promesses d’aide aux agriculteurs. « Nous prenons déjà en charge 40% des frais liés à une démarche d’entrée dans une production sous SIQO et cette année, une enveloppe de 3 millions d’euros a été allouée au renouvellement des installations pour 355 agriculteurs ». A cela s’ajoute le plan « Label Attitude » qui permet aux jeunes lycéens de bénéficier d’un repas bio et avec des produits labellisés une fois par semaine depuis 2009.

Certes mais le prix dans tout ça? « C’est un tout petit peu plus cher certes, mais c’est le prix de la juste rémunération de nos producteurs » rassure Jacques Poux. En effet, le directeur de l’étude a démontré que le prix au kilo d’une viande de bœuf Aubrac Label Rouge n’était plus chère que de 60 cents par rapport à une Aubrac conventionnelle. « Le consommateur nous a toujours suivi, et nous souhaitons qu’il en soit ainsi pour l’avenir » a -t-il conclu.

 

Walid Hamadi