Francazal

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La base militaire subira prochainement des transformations. Photo / CTDRHier, une conférence de presse s’est tenue à la préfecture de Toulouse à propos de l’avenir de la base aérienne de Francazal. La base militaire subira prochainement des transformations. C’est l’heure de faire le point.


Lundi 25 Octobre, une conférence de presse à la préfecture de Toulouse a eu lieu au sujet de l’avenir de la base aérienne militaire de Francazal. Dominique Bur, le Préfet de Haute-Garonne, accompagné d’intervenants militaires et industriels, a fait le point sur cette affaire. Il y a maintenant un an et demi, la question du devenir de ces 300 hectares se posait.

Le 20 Avril dernier, lors de la 7ème réunion, la décision du développement d’une urbanisation a été prise. Cependant, une interrogation subsistait : la suppression ou le maintien de la piste pour en faire un aéroport.

Aujourd’hui, Francazal devrait se développer dans trois directions. La première est de transformer l’aéroport militaire en aéroport civil voire en aéroport d’affaires. Néanmoins, ceci demande de nombreux travaux afin d’être en mesure d’accueillir des appareils civils. Le deuxième point souligné par le Préfet, est le fait de trouver un gestionnaire pour une période provisoire de un an. A ce jour, de nombreux candidats sont en lice mais la décision finale sera prise le 10 Novembre prochain. La troisième direction que prendra la base de Francazal, sera un développement des activités industrielles. De multiples travaux sont prévus en ce qui concerne l’eau, l’électricité et les lignes téléphoniques. Ces travaux, assurés par le Chambre des Commerces, ont déjà commencé et leur coût se situe aux environs de 109 millions d’euros.

Néanmoins, sur les 300 hectares que compte Francazal, 62 resteront militaires. En effet, toute la zone nord contiendra plusieurs activités militaires comme le 3ème régiment des parachutistes déjà présent sur la base. Suite à la fermeture, l’armée s’est associée au projet car elle avait besoin de cette piste. L’avenir nous dira si cette cohabitation est possible.

 

Camille Morère