Florence Bouscaren : « La peinture est pour moi comme une porte ouverte sur le monde »

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Artiste née, Florence Bouscaren est encore inconnue. Arrivée en 85 à Toulouse, elle n’est pas simplement étudiante en Master 2 de communication de l’UT1 Capitole, c’est aussi une peintre en aquarelle, écrivain, et un personnage aux multiples facettes qui trouve son inspiration dans les paysages multiples de la vie. S’inscrivant dans la ligné des impressionnistes comme Monet, c’est une artiste sensible au monde qui l’entoure et à lumière qu’il dégage. Rencontre.

 

Toulouse Infos : Florence, vous êtes aujourd’hui une artistes accomplie, racontez nous un peu votre parcours…

Florence Bouscaren : J’ai commencé très tôt la peinture à l’aquarelle. En fait j’ai peint avant même de savoir tenir un stylo. Ma grand-mère, Marie-Henriette Vernay m’a initiée, c’est elle même une artiste peinte. J’ai toujours évoluée dans un milieu familial artistique. Dès le lycée, je peignais dans les bars ou sur les bords de Garonne. La peinture est pour moi comme une porte ouverte sur le monde, une évasion. J’ai également composé plusieurs poèmes et nouvelles, même si elles ne sont pas publiées. J’ai vécu cette passion toutes ces années à côté de ma vie professionnelle. Ma famille m’a toujours dit que pour vivre mes envies artistiques il fallait que j’ai un métier qui me le permette. Mais ça a été aussi un tremplin pour communiquer autour de mon art. Je définirais mon parcours un peu comme une mosaïque.

TI: Quels sont les thèmes, les inspirations que l’on peut retrouver dans vos peintures ?

FB : Je fais beaucoup de paysages. Même si j’ai aussi renoué avec le portrait et la BD. J’ai fait un voyage à Florence en 2011 pour suivre la trace des grands maîtres. Je faisais une pause artistique depuis 2009 pour essayer de trouver mon propre style. Aujourd’hui, je m’inscris dans la ligné des impressionniste. Mon travail est caractérisé par la volonté de recréer ce que je vois à travers la façon dont je le perçois. J’ai développé une vision de la peinture avec beaucoup de lumière. Il y a tout un travail assez long, qui peut être de un jour ou de plusieurs mois, où je suis dans la composition, avant de partir vraiment dans la composition du tableau. Je fais des recherches sur internet, je regarde les photos des différents paysages que j’ai pris ou des cartes qu’on m’a envoyé, j’essaye de capter une lumière qui me plaît.

TI : Comment définiriez vous cet art aujourd’hui et votre travail ?

FB : C’est une manière de découvrir le monde autrement. La peinture demande beaucoup de créativité, une remise en question permanente et ça demande également d’appréhender la solitude dans les phases de conception et de création. Il faut ouvrir ses yeux, regarder autour de soi. Je laisse une grande liberté à la personne qui regarde la toile, je trouve qu’il est important de laisser au spectateur sa façon de percevoir les choses. Si je devais décrire mon travail en quelques mots je choisirais : aquarelle, impressionnisme, évasion, lumière et création.

 

Propos recueillis par Marine Astor