Amélie Nothomb en toute simplicité

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Amélie Nothomb est venue à la rencontre de ses lecteurs toulousains à la Librairie Privat. Photo / Crédit Studio Harcourt ParisLa semaine dernière, Amélie Nothomb est venue à la rencontre de ses lecteurs toulousains à la Librairie Privat. L’occasion pour nous de rencontrer l’un des auteurs qui vend le plus en France.

 

Toulouse Infos : Vous êtes aujourd’hui à Toulouse pour dédicacer votre dernier roman « Le voyage d’hiver », pouvez-vous nous le résumer brièvement ?

Amélie Nothomb : Il s’agit de l’histoire d’un homme qui décide de détourner un avion à cause d’une femme… Pour le reste, je laisse les lecteurs découvrirent la suite et l’explication de ce geste en lisant mon roman.

TI : Vous alternez les romans de fiction et eux qui sont plus autobiographiques, quel est le genre dans lequel vous vous sentez le mieux ?

AN : Moi j’aime avant tout écrire sur les être humains. Il se trouve que j’en suis un et par conséquent, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas écrire aussi sur ma vie. Alterner entre ces deux genres, c’est une question d’équilibre pour moi. Un seul des deux ne me suffirait pas.

TI: A ce jour, votre plus grand succès en terme de ventes, c’est « Stupeur et Tremblements ». Quel est votre préféré ?

AN : Comme je le dis souvent, ces livres sont un peu comme mes bébés. Je considère que je mets au monde tous les romans que j’écris. Donc, il est vraiment difficile d’en aimer un plus que l’autre. Je ne vois pas une mère dire qu’elle aime un de ses enfants plus que l’autre (rires).

TI : Justement, vous êtes plutôt productive dans votre écriture…

AN : Effectivement, j’écris à peu près trois romans par an mais ensuite, je n’en sors qu’un. Il y a chez moi une vraie nécessité de produire autant. Cela même si je sais ensuite que pour la plupart, ils ne sortiront jamais à la vente.

TI : Vous vous fixez des horaires pour écrire ?

AN : Oui, je m’impose tous les jours une plage de trois à quatre heures. Généralement, je fais ça très tôt le matin (vers 4ou 5h du matin) car c’est là que l’inspiration me vient.

Fabien Pomiès