Comme un bon vieux coup de Revolver

330

Image d’Illustration. Photo / CTDRDepuis quelques mois déjà, leur nom et leur musique se propagent aussi vite qu’une balle de 9 mm. Attention à ces trois gars-là, ils n’ont pas encore fini de faire parler la poudre. Rencontre avec Christophe, chanteur et guitariste de la formation.

 

Comment est né le trio Revolver ?

Au départ, nous chantions ensemble avec Ambroise. Lui avait fait pendant deux ans la Maîtrise de Notre-Dame de Paris (école de chant) et il y avait rencontré Jérémie. À un moment, on a trouvé qu’il nous manquait de la texture et une voix. Ambroise a donc naturellement pensé à Jérémie qui est aussi un excellent joueur de violoncelle.

Vous avez eu une formation classique, comment en arrive-ton à faire de la pop ?

Pour tout avouer, Jérémie jusqu’à très peu, n’avait jamais écouté autre chose que du classique. Quant à Ambroise et moi, nous sommes tombés en 2003 sur des disques d’Elliot Smith. Et même si cela ne se ressent pas forcément dans notre musique, c’est vraiment l’une de nos plus grandes influences. Bien sûr, on peut aussi citer les Kinks ou les Beatles (Revolver est le nom d’un de leur cd). Mais c’est Elliot Smith qui nous a le plus inspiré, étant notre contemporain.

Vous avez donc laissé tomber vos bases classiques ?

Non, bien au contraire. Nous adorons Purcell par exemple, et c’est d’ailleurs pour cela que nous avons décidé de donner le nom d’une de ses compositions à notre album (Music for a while, EMI, 2009). Certains pensent que les oeuvres classiques sont difficiles d’approche. Ce n’est pas le cas de sa musique.

À la suite de votre EP, vous aviez déclaré vouloir enregistrer l’album seuls…

(Rires)… Un doux rêve ! On voulait effectivement aller en Normandie pour nous débrouiller seuls. Finalement, c’était ingérable. Alors notre directeur artistique nous a conseillé de nous entourer et l’enregistrement s’est bien déroulé.

On vous retrouve le 24 octobre à Toulouse, quelques mots sur votre live ?

Nous nous définissons comme « pop de chambre », donc il a fallu s’adapter à jouer dans des salles de concertEt pour donner un peu de piment à notre live, nous avons un batteur qui se joint à nous sur la tournée. Pour le moment, le public nous accueille plutôt bien alors espérons que cela continue.

Justement, au vu de votre ascension fulgurante, que peut-on vous souhaiter de plus ?

Maintenant, on espère voir les salles combles. J’ai toujours été admiratif des groupes comme Cocoon qui forgent une bonne partie de leur réputation sur leurs prestations live. À nous de suivre cette voie. /

Fabien Pomiès