« Bar bars »:le comptoir des petits zincs

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Le festival Bar Bars aura lieu à Toulouse le 26, 27 et 28 Novembre 2009. Une manière de mettre en avant des petits lieux culturels, qui ne sont pas seulement des débits de boisson.

Les petits bars culturels de Toulouse sont à l’honneur pendant 3 jours cette semaine avec le festival« Bar Bars ». Le collectif nantais existe depuis 1999, créé par et pour tous ces lieux festifs qui sont aussi des scènes de proximité pour les artistes. Les objectifs, sous couvert du festival, sont nombreux et résultent d’un engagement pris par ces tenanciers passionnés. Ces établissement, qui organisent parfois plusieurs animations par semaine, surtout des concerts, se revendiquent comme lieux de diffusion de cultures émergentes à part entière, en alternative à une culture institutionnelle.

Ces petits bars se veulent lieux de convivialité, et visent à obtenir un statut juridique pour une réelle diffusion culturelle, notamment du côté des pratiques amateurs. Soutenus par la mairie de Toulouse, grâce à Nicole Belloubet première adjointe au maire, cette 3ème édition toulousainse du festival « Bar Bars » se veut à la fois festive et cherche à prouver le bien-fondé de sa démarche.

Le petit groupe qui joue au fond de la salle peut évidemment gagner à faire connaître son nom, sa musique, et peut acquérir un public, pour le succès de l’artiste lui-même, et du bar qui l’accueille par la même occasion.

Au sein d’une ville ou d’un quartier, ces espaces de convivialité au financement privé deviennent à la nuit tombée une vitrine presque publique. Nombre d’entre eux sont réputés depuis des années à Toulouse, notamment auprès d’une clientèle assez jeune, souvent étudiante : la Loupiote, le Breughel, le Filochard, ou encore le Nain Jaune…

Le principe est simple : chaque soir, des animations sont prévues dans les 13 bars toulousains partenaires, principalement des concerts, mais aussi du théâtre et des expos.

Pour renforcer le lien entre la culture et les bistrots, le festival « Bar Bars » viendra répondre à la question : Toulouse, ville morte? Apparemment, non.


Invité du jour Yannick Corbeis par ToulouseInfos

Anaïs Wahl