Polar à la française

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Cette semaine sort le petit dernier d’Alexandre Arcady avec un casting de choix. Ce film vaut-il le coup d’aller le voir dans les salles obscures ? Voici quelques éléments de réponse…

 

Cinq pourrait être le chiffre porte bonheur de ce film. Cinq comme la cinquième collaboration entre les deux amis de toujours Patrick Bruel et Alexandre Arcady et bien sûr comme le titre du premier polar familial du réalisateur français.

Autobiographique sous certains aspects cette comédie familiale qui tourne au polar, il faut l’avouer, n’est pas LE film de l’année. Pour autant, il faut l’avouer, on passe un bon moment devant ce travail bien ficelé bien qu’ayant une fin couru d’avance. Mais là n’est pas l’essentiel, puisque l’on se laisse prendre au jeu.

En même temps, comment ne pas ne pas apprécier à la vue d’un casting qui pouvait présager une prestation de cette justesse. Imaginez Vincent Elbaz, Pascal Elbé, Eric Caravaca, Mathieu Delarive, Françoise Fabian, Caterina Murino, Michel Aumont et bien sûr Bruel. Justement le chanteur acteur livre certainement là une de ses meilleures copies, incroyable de justesse dans son rôle du grand frère chargé de re-consolider une famille dont un drame menace de fissurer jour après jour l’union.

Mais revenons à l’histoire si vous le voulez bien. Voilà ce que dit la synopsis : « Ils sont cinq frères semblables et pourtant différents, élevés par une mère devenue veuve trop tôt. L’un d’eux s’était éloigné de la famille, lorsqu’il réapparaît, poursuivi par un gang de trafiquants. Il se réfugie parmi les siens en leur révélant un secret. Les cinq, ensemble, vont trouver l’énergie de se défendre et le moyen de venger la mémoire de leur père assassiné ».

Un film sur l’adversité, sur la trahison, mais surtout d’une famille somme toute classique, qui doit faire face du jour au lendemain à une grande épreuve de la vie. On le redit, du bon polar à la française, dans le bon sens. A découvrir dans les salles obscures très vite…

 

Fabien Pomiès