© Isabelle Nadal/Moon child studio
L’association La Boîte à Pandore organise « les Apéros Mouvementés » les 7 et 11 Avril prochains à l’espace Roguet ainsi qu’au Centre Culturel Alban Minville. Une façon originale et conviviale de réunir artistes chorégraphiques, public et professionnels du spectacle autour d’un événement insolite.
Les « Apéros mouvementés », c’est un événement dédié à l’art chorégraphique. Pendant une vingtaine de minutes, l’artiste mis à l’honneur bénéficie d’une « carte blanche » pour sa performance. Gestion de l’espace, fond sonore, style, le danseur se représente hors du cadre de la compagnie à laquelle il appartient. « C’est un événement qui se veut léger et convivial. Une façon de mettre un coup de projecteur sur les artistes de la région » explique Véronique Abat, directrice artistique de l’association La Boîte à Pandore. Comme son nom l’indique, cet événement a également pour but d’apporter du mouvement dans des espaces d’accueil autres que des salles de spectacle traditionnelles telles que la médiathèque José Cabanis ou encore la MJC de Roguet. Malgré la dominance du style contemporain au sein des performances, « les Apéros Mouvementés » ouvre ses portes à tous les autres styles de danse.
Pour la 8e fois depuis sa création en 2017, cet événement aura lieu les 7 avril à l’Espace Roguet et le 11 avril au Centre Culturel Alban Minville. Professionnels, passionnés et curieux seront directement mis en relation avec les artistes. Cette manifestation artistique contribue ainsi au renforcement des liens sociaux entre spectateurs, professionnels et artistes, notamment par le concept de buffet-apéritif organisé à la fin de la performance artistique. Dans ce sens, il permet d’atténuer la séparation entre la scène et les spectateurs pour en faire une unité.
Ce projet chorégraphique découle d’une autre initiative : celle des « Rencontres Mouvementées », perpétuées 2 fois par an par le même collectif. Créé en 2009, ces plateaux chorégraphiques visent à servir de tremplin aux compagnies régionales artistiques de qualité, souvent en manque de visibilité. Les 8 compagnies participantes sont réparties lors des 2 soirées dédiées à cet événement durant la première quinzaine de décembre. Cette initiative s’inscrit dans une toute autre démarche que celle de la démonstration « les rencontres mouvementées s’adressent à des structures proposant un univers propre à la compagnie. » précise Véronique Abat.
Un collectif lié par l’amour de la danse :
En amont de ces manifestations artistiques se trouve La Boite à Pandore. Depuis ses débuts, en 2000, l’association est mue par la volonté de promouvoir le spectacle vivant ainsi que les actions emprunts au développement artistique. Ses membres sont tous plus ou moins liés au milieu de la danse. Inscrite dans une démarche de création et de réalisation artistique, sa directrice artistique, Véronique Abat, est à l’origine des Rencontres Mouvementés. Cette professionnelle baigne dans l’art de la danse depuis son plus jeune âge. Danseuse interprète au sein de compagnies internationales, puis diplômée d’État de danse, Véronique Abat est l’auteure de plusieurs chorégraphies notamment “Humanoptères”, lauréate du concours Jeunes chorégraphes en Normandie à Rouen. En 2000, elle crée sa propre compagnie « La Boîte à Pandore », bientôt encadrée par le collectif éponyme.
Depuis Véronique Abat a cessé la création chorégraphie mais indique mettre sa « créativité au profit des projets du concept de l’association ». La boîte à Pandore bénéficie de l’accompagnement administratif de l’ABC Actions Culturelles, un dispositif d’aide aux professionnels de la culture, ainsi que du soutien de ses quartiers partenaires. Après la MJC Roguet, le centre Culturel Alban Minville ou encore la médiathèque José Cabanis, l’association compte bien étendre ses actions à d’autres lieux, au profit de l’art chorégraphique, de la rencontre et du partage.
Kenza Gros Desormeaux
