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L’autopsie d’Arnaud Beltrame a révélé que le gendarme qui avait pris la place des otages de Trèbes a été victime de coups de couteau à la gorge, de « lésions mortelles » au niveau du cou, et de blessures par balles.
Pour rappel, ce vendredi 23 mars 2018, 4 personnes ont trouvé la mort lors d’attentats à Trèbes et à Carcassonne. Après s’en être pris à une équipe de CRS, l’assaillant s’est retranché dans un supermarché Super U à Trèbes, séquestrant les personnes qui s’y trouvaient. Parmi les victimes, figure Arnaud Beltrame, lieutenant- colonel de gendarmerie, qui s’était héroïquement proposé en otage en échange de la libération des clients du magasin.
Le terroriste Radouane Lakdim, a finalement été abattu par le GIGN. L’Etat Islamique a revendiqué l’attaque quelques heures après. L’individu, âgé de 25 ans, clamait son appartenance au groupe Daesh et exigeait la libération de Salah Abdelslam, auteur des attentats du 13 novembre 2015 à Paris.
Radouane Lakdim et sa compagne étaient fichés « S » en raison de tendances salafistes. L’assaillant, surveillé depuis 2014, faisait toujours l’objet d’un « suivi » par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) mais jusqu’à là, aucun signe précurseur n’avait été relevé.
La compagne de Radouane Lakdim ainsi que l’un de ses amis, âgé de 17 ans, ont été placés en garde à vue pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle ».
Dans le cas d’une enquête pour des actes terroristes, les policiers ont quatre jours pour interroger les personnes mises en garde à vue. Ce qui leur laisse encore 48 heures pour déterminer le rôle qu’ont eu les deux jeunes proches du tueur dans son équipée meurtrière.
Kenza Gros Desormeaux
