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Tisséo veut libérer la parole et durcir le combat. C’est dans cette optique que le réseau des transports a mis en place une campagne contre le harcèlement dans les transports en commun toulousains. Ce sont les agresseurs qui sont pointés du doigt et plus les victimes.
Tisséo renvoie un nouveau message, avec de toutes nouvelles illustrations. Trois illustrations au total, qui sont supposés imager, chacune, un acte de harcèlement : « L’attouchement », « le regard insistant » et « la parole déplacée ». Cette nouvelle campagne invite les éventuels témoins à s’impliquer et les victimes à utiliser les bornes d’urgence, pour des déplacées ou des faits plus graves.
On relève environ 400 agressions dans le métro chaque année. 38 agressions à caractère sexiste se sont déroulées dans le métro et ont donné lieu à un dépôt de plainte en 2017.
C’est à la station de métro Jean Jaurès que Marc Del Borrello, président de Tisséo Voyageurs, Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Collectivités et Julie Escudier, conseillère déléguée de la Ville de Toulouse à l’Egalité Femmes/Hommes ont donné le coup d’envoi de cette deuxième campagne de lutte contre le sexisme et le harcèlement dans les transports. Cette action va se dérouler jusqu’au 18 mars.
Trois associations participent également à la réflexion avec Tisséo et la Métropole toulousaine : la Ligue des Droits de l’Homme, l’Autate (association d’usagers des transports en commun toulousains) et Stop au harcèlement de rue. Mais les affiches ne font pas tout selon la direction de Tisséo. Le réseau a formé ses 300 agents pour accompagner les victimes dans leur dépôt de plainte.
Virginie Tsiao
