Photo Illustration : Toulouse Infos
Hier après-midi, des étudiants et des membres du personnel de l’Université Jean-Jaurès ont manifesté devant le rectorat de Toulouse. Les échanges étaient plutôt tendus entre les opposants au projet de fusion des universités et les forces de l’ordre.
Les opposants et une dizaine de soutiens au projet de fusion des Universités (Uniti 2018) étaient appelés à s’exprimer devant le jury international de l’Idex (Initiative d’Excellence) ce lundi 19 février. Le projet Uniti 2018 consiste en un « rapprochement » nous explique l’Université fédérale de Toulouse, prévu pour 2019, entre les universités Jean-Jaurès et Paul-Sabatier, l’Institut national polytechnique de Toulouse (INP) et l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse (INSA). Pour obtenir ce label, l’Université fédérale de Toulouse tente d’effectuer ce « rapprochement » entre les différents sites universitaires et les grandes écoles de la ville.
Le lieu et l’heure de la manifestation n’ont pas été choisis au hasard. Il s’agissait du processus d’audition qui précède le verdict du jury, qui aura lieu au mois de mars. Hier, aux alentours de 14h30, ils étaient près de 200, devant les grilles du rectorat, à apporter leur soutien à leurs représentants élus, opposés au projet.
Leur principal objectif était de se faire entendre auprès du jury international, pour faire basculer la décision. Sur place, les forces de l’ordre étaient venues en nombre.
À 16 heures, les manifestants ont tenté de s’infiltrer dans les locaux du rectorat, sans succès. Les forces de l’ordre ont alors projeté du gaz lacrymogène pour faire reculer la foule. Les opposants au projet de fusion ne baissent pas les bras et prévoient d’autres actions.
Syndiqués, membres du personnel et étudiants prévoient une manifestation ce vendredi 23 février durant le comité d’administration de la Comue (ancienne université fédérale de Toulouse), à Labège, où se tiendra un débriefing du jury Idex.
Virginie Tsiao
