L’Ariégeoise Perrine Laffont championne olympique de Ski de bosses à Pyeongchang

1124
L’Ariégeoise Perrine Laffont championne olympique de Ski de bosse à Pyeongchang
dr

A 19 ans, la skieuse des Monts d’Olmes a apporté la première médaille d’or à la délégation française en Corée du sud. Perrine Laffont est rentrée dans l’histoire du ski français en décrochant cette première place que tout le ski français attendait depuis Edgard Grospiron en 1992 à Albertville.

 

 

 

 

Après Sandra Laura médaillé à Turin en 2006, Perrine Laffont vice-championne du monde de ski de bosses s’est imposée dans une finale très relevée ou elle a su garder son sang froid après des phases qualificatives réussies.

 

Classé 14 éme au Jo de Sotchi à l’âge de 15 ans, Perrine Laffont a fait parler sa maturité pour doubler toutes ses concurrentes dans le money time. Passée au cordeau dans le top 6 final, la Toulousaine d’adoption a proposé un ski propre basé sur une technique sans faille pour décrocher le Graal.

 

Grosse désillusion par contre pour Martin Fourcade qui a terminé à la huitième place dans le sprint au Biathlon. Une place qui pourrait désavantager le sportif des Pyrénées Orientales pour la suite de sa compétition.

 

Six sportifs originaires de la région Occitanie :

Pour rappel Du 9 au 25 février se déroulent les Jeux olympiques d’hiver à Pyeongchang, en Corée du Sud. Parmi les 99 athlètes français sélectionnés pour la compétition, six sportifs sont originaires de la région Occitanie :

 

Simon et Martin Fourcade, originaires tous deux des Pyrénées-Orientales sont sélectionnés en biathlon. Martin Fourcade est par ailleurs porte-drapeau de la délégation française de ces JO. Perrine Laffont, originaire de l’Ariège, est sélectionnée en ski bosses. Alizée Baron, originaire de l’Hérault, est sélectionnée en skicross. Adrien Théaux, originaire des Hautes-Pyrénées, s’adonnera au ski alpin. Clémence Grimal, originaire du Lot, est sélectionné en half pipe (rampe de neige).

 

Pour suivre les Jeux olympiques d’hiver et nos espoirs régionaux, décalage horaire oblige, huit heures entre la France et la Corée du Sud, il faudra être noctambule ou très matinal.

 

 

 

 

 

 

Pierre-Jean Gonzalez