Blocage dans les prisons après l’agression de surveillants par un détenu radicalisé

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Blocage dans les prisons après l’agression de surveillants par un détenu jihadiste
Illustration dr

Le directeur de l’établissement pénitentiaire de Vendin-le-Vieil a présenté sa démission 4 jours après l’agression de 3 de ses surveillants par un détenu condamné pour terrorisme. Depuis ce matin à l’appel des syndicats de surveillants, des gardiens bloquent des établissements un peu partout en France.

 

 

 

 

Cette démission, est intervenue peu après le début d’une « opération prison morte », avec des blocages de centres pénitentiaires partout en France, lancée à l’appel des trois syndicats l’Ufap-Unsa Justice, syndicat majoritaire, la CGT Pénitentiaire et FO Pénitentiaire, qui réclament plus de moyens pour leur sécurité face aux détenus radicalisés les plus violents.

 

Selon un premier décompte portant sur 150 des 188 établissements en France, « une cinquantaine ont été bloqués et une soixantaine ont connu des débrayages », a indiqué à l’AFP la direction de l’administration pénitentiaire.

 

 

Les surveillants de la prison de Seysses se sont mobilisés en solidarité avec les 3 gardiens agressés. Ce matin à Seysses il manquait 40 % de gardiens, tous dénoncent « le manque de moyens et la mise en danger des personnels au contact avec des détenus radicalisés ».

 

 

 

 

 

 

 

Pierre-Jean Gonzalez