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Comme on pouvait s’y attendre, Guy Novés a contesté via son avocat le motif de licenciement que lui a signifié la FFR dans un courrier recommandé.
Dans le sport plus que nul par ailleurs il est très difficile de faire valoir une « faute grave » si des clauses d’objectifs ne sont pas clairement mentionnées dans un contrat, ce qui est semble être le cas pour Guy Novés mais aussi pour ses adjoints Yannick Bru et Jeff Dubois qui pourraient à leur tour contester leur licenciement comme l’ancien sélectionneur toulousain.
Dans un communiqué transmis par son avocat, Guy Novés a tenu a préciser sa position. « Cette rupture brutale est intervenue sans procédure préalable, c’est-à-dire en violation des droits et garanties essentielles prévues par la loi », a affirmé Guy Novès qui dit n’avoir « jamais été convoqué à un entretien préalable à cette décision et n’a donc jamais pu prendre connaissance des raisons qui pouvaient la justifier, ni présenter la moindre explication pour sa défense ».
La fédération espère avec cette procédure ne pas avoir à verser à l’encadrement des Bleus des indemnités de licenciement qui pourrait avoisiner les 3 millions d’euros. Alors que Bernard Laporte clamait haut et fort qu’il conserverait son staff jusqu’à la Coupe du Monde de 2019, il a choisi une méthode plus forte qui pourrait coûter cher à la FFR au final.
Pierre-Jean Gonzalez
