Festival Toulouse d’été

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Pulcinella au festival Toulouse d’été (©Alice Tabart)

La richesse du vivier musical et des esthétiques est exceptionnelle à Toulouse, ville de musiques. Depuis 2004, la Mairie de Toulouse organise le festival Toulouse d’été, qui défend une programmation musicale exigeante, alliant la musique classique aux musiques actuelles, le jazz, la chanson, les musiques du monde ou les nouvelles musiques traditionnelles.

 

Pour cette édition Musiquissime, la tendance sera marquée par… les cordes ! A commencer par la nuit qui leur est consacrée, en collaboration, pour la deuxième année consécutive, avec ProQuartet. Suivront le Quintette Chilemme, le Trio Elégiaque, mais aussi le plus que prometteur jeune violoncelliste Edgar Moreau, soliste invité par l’Orchestre national du Capitole, un premier partenariat signé entre le Festival de Radio France Occitanie Montpellier et Toulouse d’été.

 

De son côté, l’Orchestre de chambre de Toulouse invite Fabrice Millischer pour la création du Concerto pour trombone et cordes de Gilles Colliard et le fulgurant Thibaut Garcia, révélé au festival la saison dernière, unit sa guitare à la voix de la nouvelle pépite de l’art lyrique, Anaïs Constans, dans un vibrant hommage à l’Espagne.

 

Toulouse d’été accueille Toulouse l’Espagnole : Dani de Moron est lui-aussi une étoile de la guitare, et il a su s’entourer de la fine-fleur des artistes flamencos andalous : Duquende, Jesus Mendez, Patricia Guerrero.
Côté manouche, Yannis Constans fait appel à deux monstres sacrés de la guitare : Paulus Schäfer et Tcha Limberger.

 

Cordes encore, versus jazz, avec les frères Ceccaldi face à la batterie de Sylvain Darrifourcq ou avec Manu Codjia et Simon Tailleu qui ont rejoint Emile Parisien et Julien Touery Unit. Cordes toujours avec Tiwiza et son rock berbère ou avec le spectacle culinaire occitan imaginé par Don Pasta.

 

Enfin, les pianos, de François Dumont, Hervé Billaut, Guillaume Coppola, François Moschetta, seront au rendez-vous sans oublier le génie improvisateur d’un Jean-François Zygel confronté au 7ème art…
Et toujours la marque de fabrique imprimée par le festival, création, découvertes et invitations… dans des lieux emblématiques de la Ville Rose.

 

 

 

 

La rédaction