Une nouvelle méthode d’analyse de l’ADN mise au point par un chercheur toulousain

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Aurélien Bancaud
a mis au point une nouvelle méthode d’analyse de l’ADN
Claas/cnrs

Aurélien Bancaud, chargé de recherche CNRS au au sein de l’équipe N2IS du LAAS  va peut être participer à une résolution plus rapide d’enquêtes au service de la police scientifique, en effet ce chercheur toulousain a mis au point une méthode qui permet de caractériser  l’ADN en seulement 10 minutes.

 

Derniérement Aurélien Bancaud a reçu le prix d’instrumentation de la Société française de chimie pour son projet µLAS, nouvelle méthode pour l’analyse de l’ADN.

 

La séparation des molécules d’ADN selon leur taille est un outil essentiel de la biologie moderne. Elle permet, entre autres, d’identifier des séquences génomiques, de vérifier la qualité d’un échantillon, ou encore de récolter un fragment d’ADN ensuite utilisé pour éditer un génome « artificiel ». La méthode fréquemment utilisée, via une matrice formée d’un polymère alimentaire très courant, l’agarose, souffre néanmoins de limitations, en particulier liées à son temps de mise en oeuvre et à sa médiocre sensibilité nécessitant une consommation importante d’échantillon d’ADN.

 

L’innovation μLAS, développée par Aurélien Bancaud au LAAS-CNRS, ne nécessite quant à elle pas de matrice. Elle se présente donc comme une alternative aux méthodes habituelles. Elle permet de séparer l’ADN plus rapidement, mais en plus elle autorise d’augmenter la concentration de l’échantillon dans une chaîne analytique intégrée. Cette combinaison de fonctionnalités permet de caractériser l’ADN en 10 minutes seulement avec des niveaux de sensibilité 1000 fois plus faibles que ceux offerts par les technologies du marché.

 

 

La rédaction