ARCALT, l’association toulousaine qui fait son cinéma

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ARCALT
@Piernick Pavaldech/dr

Du 11 au 20 mars prochain, l’association toulousaine ARCALT présentera son 28ème festival du cinéma d’Amérique Latine, avec plus de cinquante-mille visiteurs attendus durant dix jours, pour célébrer l’art autour d’une réflexion engagée.

 

Jusqu’en dix-neuf-cent quatre-vingt-dix, à Toulouse, les associations qui militaient en faveur des droits de l’homme, face aux dictatures d’Amérique Latine, étaient dispersées en plusieurs structures toutes animées par l’envie d’agir. Francis Saint-Dizier, le Président de l’association ARCALT nous confie : « À cette époque, nous, les militants des droits de l’Homme, on se parlait toujours entre nous. Malgré cela, notre cercle n’avait pas tendance à beaucoup s’élargir. Le cinéma d’Amérique Latine nous est alors apparu comme un média intéressant. D’une part, parce qu’il avait quasiment disparu à cause de l’impact des régimes dictatoriaux et du développement du cinéma hollywoodien. Et d’autre part, parce qu’il reflète, bien, toutes les réalités que vivent les peuples latino-américains. C’est ainsi qu’est née l’idée de nous regrouper pour créer la première édition du festival. »

 

De cette union entre cinq associations, solidaires du peuple latino-américain, et quelques passionnés de cinéma, l’association ARCALT (Association Rencontres Cinémas d’Amérique Latine de Toulouse), a vu le jour : « On est passé de la solidarité envers les peuples latino-américains à la solidarité envers le cinéma latino-américain », ajoute Francis Saint-Dizier.

 

Un festival marqué par les grandes figures mythiques d’Amérique Latine : 

Reconnu par l’ensemble de la profession cinématographique depuis bientôt vingt-huit éditions, le festival Cinélatino est devenu le rendez-vous, international, incontournable, des amoureux du cinéma d’Amérique Latine et de tous ceux qui sont sensibles à cette culture.

 

Pour marquer cette nouvelle édition, pas moins de deux-cent films répartis en fictions, documentaires et courts-métrages seront projetés dans les diverses salles de cinéma de la ville. Vingt-neuf seront inédits en France et présentés durant différentes compétitions ouvertes aux jeunes talents. Chaque soir, le public pourra se dandiner lors d’apéros-concerts prévus dans la cour de la cinémathèque : « Il y aura aussi des rencontres littéraires, des expositions de photos et de peintures. Et, pour notre section thématique, nous mettrons en valeur les grandes figures mythiques de l’Amérique Latine comme par exemple le Che Guevara, Carlos Gardel, Eva Perón ou encore Maradona », nous précise Francis Saint-Dizier.

 

Ce temps fort pour l’association sera aussi l’occasion de rappeler ses actions en faveur des jeunes, notamment grâce à une programmation spéciale dédiée au jeune public.

 

Pour en savoir plus sur le programme du festival Cinélatino :

 

 

Bruno Samé