Gabriel Burgoa Flores est Alejandro Gimenez, le mafioso le plus dégueulasse du Sud-Ouest.

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Gabriel Burgoa Flores au centre avec son bonnet de mafioso

Comédien autodidacte, Gabriel Burgoa Flores est né à Toulouse de parents chiliens réfugiés politiques. L’acteur incarne à merveille le ravageur  Alejandro Gimenez, un truand   latino à la sauce toulousaine.

 

 

« De fil en aiguille j’ai rencontré du monde pour tourner ici et là dans des court-métrages, des publicités et notamment un clip avec Zebda tourné dans la campagne toulousaine pour la chanson Le dimanche autour de l’Eglise, ce sont des gens adorables et l’ambiance était super », se rappelle Gabriel Burgoa Flores. Le comédien a aussi joué dans un long-métrage, La justice des gros flingues, une autoproduction de Sylvain Bouilleau tourné à Bordeaux ou encore dans Fifi la margoulette, lauréat 2103 du concours de court-métrages pour le festival Groland à Toulouse.

 

 

La sortie du DVD de la web série Alejandro Gimenez

Lancée en 2012 sur Youtube, la web série raconte les déboires du « mafioso latino le plus dégueulasse du Sud-Ouest » en 12 épisodes de 2 à 3 minutes en moyenne, un format court et percutant avec un budget quasiment inexistant. « Les douze épisodes ne sont pas sortis dans l’ordre en ligne, dans le DVD il y aura une version chronologique dont le montage en fait un court-métrage, la version selon l’ordre d’apparition sur le net y sera aussi. J’ai rencontré Nicolas Delpeyrou, monteur et réalisateur de talent lors d’une soirée chez un ami commun qui nous a présenté l’un à l’autre, c’est ce soir-là que l’aventure d’Alejandro Gimenez a commencée », explique le comédien.

 

 

Pour le deuxième épisode le duo est rejoint par Renaud Vidal à la production musicale. Puis Loth Valat, scénariste amateur sollicité par Gabriel, l’aide à écrire le scénario du passé sulfureux d’Alejandro Gimenez, fait de trahisons, d’amour, de jalousie et de vengeance, un univers stéréotypé de truands. Le tournage a eu lieu dans des décors authentiques de Toulouse, un escalier délabré d’une tour de la cité de Bagatelle, un bistrot de Saint-Aubin, les ruelles de Saint-Cyprien et pour le dernier épisode ils ont déniché un grand bâtiment désaffecté près d’Albi. Au total plus de cent personnes ont gravité autour de ce projet et du noyau dur de l’équipe composé en grande partie d’autodidactes passionnés qui ont donné de leur temps et beaucoup d’énergie. Si là encore le rôle de gangster lui sied à merveille il assure être touche à tout du moment qu’il y prend plaisir.

 

Anna An Duigou