Olivier Maraval : Du théâtre à la comédie musicale

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photo/Crédit Caroline Nieszaver

Olivier Maraval a commencé le théâtre à l’âge de sept ans à l’Espace Bonnefoy. Il ne s’est jamais arrêté et en a fait son métier. Polyvalent, il est aujourd’hui comédien, metteur en scène, auteur et chanteur et a fondé sa compagnie Un tournesol sur Jupiter en 2008.  Pour le spectacle musical « Le petit garçon qui posait trop de questions » qu’il joue actuellement et jusqu’au 18 avril au théâtre de la Violette, il a adapté et mis en scène le conte de Joseph Agostini. Seul en scène, il donne vie à cinq marionnettes créées à sa demande par la compagnie Des mains des pieds.

 

 

Après l’obtention d’un baccalauréat littéraire option théâtre au lycée Raymond Naves, il étudie au Mirail, décroche un DEUG Histoire de l’art et enchaîne avec  une licence de théâtre.  Sorti de l’université il opte pour un service civique au théâtre de la Violette à Borderouge où il a appris beaucoup de l’univers du spectacle, en touchant  à tout. Puis il part à Paris « puisque tout le monde dit que tout se passe à Paris ». Là-bas, en plus des représentations de spectacles il  suit une formation de jeu d’acteur-caméra et des cours de chant. Parallèlement  à ses études il ne cesse de monter sur les planches et d’écrire des spectacles, et en 2007, il participe pour la première fois en tant que comédien au Festival Off d’Avignon pour l’opéra fantastique Les mésaventures de Pinocchio de Gilles Ramade. Il y retourne depuis présenter ses propres spectacles.

 

De retour à Toulouse avec des projets plein la tête.

Insatiable, il a plusieurs projets en cours de création. Il travaille sur l’adaptation d’un autre conte pour enfants L’extraordinaire bêtise de Mathis de Maxime Camus pour l’automne prochain. Il sera également sur scène avec l’auteure de Ça tourne pas rond, Patricia Damien. Mais son « grand projet c’est la création d’une comédie musicale pour un public familial dont le titre provisoire est Le petit poucet au pays des merveilles. Il y aura un comédien pour jouer le petit poucet, une comédienne dans le rôle d’Alice et je serais les quatre autres personnages. C’est un vrai défi pour une vraie comédie musicale en quinze chansons  et une heure de spectacle » promet-il. Intermittent  du spectacle, il admet que « c’est beaucoup de boulot. Lors d’une visite médicale j’ai dû, sur une échelle de 1 à 10, positionner le marqueur de stress, je l’ai mis à dix. Sur l’échelle du plaisir à exercer ce métier j’ai pointé le 10 aussi ! ». A vingt-neuf ans, le jeune homme ne fait pas exclusivement du théâtre destiné au jeune public. Il a reçu, en janvier dernier à Toulouse, le coup de cœur Nostalgie pour son spectacle seul en scène Morgan(e) blues, les bleus à l’âme.

Anna An Duigou