L’Aéroport de Francazal accueille « un des plus grands meetings aériens de l’hexagone »

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La Patrouille de France en démonstration. Photo / Crédit Patrouille de France

Le 21 septembre prochain, l’association Des étoiles et des Ailes organise un meeting aérien sur le site de l’Aéroport de Toulouse Francazal. Au sol, des stands et des expositions seront proposés alors que se succéderont dans les airs, des démonstrations de la Patrouille de France ou de la Breitling Jet Team.

 

L’association Des Étoiles et des Ailes organise le 21 septembre prochain ce qui va être « un des plus grands meetings aériens de l’hexagone ». Un évènement « ambitieux » et « digne de la grande capitale aéronautique qu’est Toulouse », souligne Catherine Gay, présidente de l’association. Au programme, une exposition d’avions et des rencontres avec les équipages sont prévues le matin alors que des démonstrations en vol vont se succéder à partir de midi. « L’Armée de terre de la 11e Brigade de parachutistes effectuera des sauts à partir de midi, s’en suivront des démonstrations en vol des avions et des patrouilles, dont la Patrouille de France et Breitling Jet Team », détaille Catherine Gay. « Elles viendront s’entrainer jeudi 18 septembre entre 13h et 17h. Pour eux, certains vols de l’Aéroport Toulouse-Blagnac seront même décalés », annonce Jean-Michel Vernhes, président du Directoire de l’Aéroport Toulouse-Blagnac.

« L’objectif de ce meeting est de faire participer le grand public au renouveau de Francazal », explique Catherine Gay qui a mis en place des navettes Tisséo (à partir de 11h) et des parkings gratuits pour faciliter l’accès à la base aérienne. « L’entrée coûtera 10 euros, et sera gratuite pour les enfants de moins de 12 ans », termine la présidente de l’association Des Étoiles et des Ailes.

 

« Plus de cinq heures non-stop de démonstrations aériennes »

L’après-midi du meeting, « les démonstrations aériennes défileront pendant plus de cinq heures non-stop ! », annonce Catherine Gay. Parmi les « engins » présents, se succéderont « des chasseurs de légende » tel que le North American Mustang P51 utilisé et reconnu comme le plus « performant » de la Seconde Guerre Mondiale mais aussi des « pionniers de l’aéronautique » à l’instar d’une reconstitution à l’identique du Morane-Saulnier G, que Roland Garros a chevauché pour traverser la Méditerranée un certain 23 septembre 1913. Un voyage dans le passé qui tranchera avec les avions ultra-modernes d’Airbus qui annonce notamment la présence de l’A 400M.

 

Article de Nicolas Drusian